En route !

Deux femmes ont fini leur travail au lavoir et rentrent tranquillement. Laissons tout et suivons-les sans tarder. Faites attention, le petit passage sur la droite est bien étroit. Il ne s’agirait pas de tomber.

Le chemin est abrupt et il commence dans l’ombre. Mais la lumière n’est pas loin sur la route. D’ailleurs, le reflet du ciel apparaît sur l’eau. Nous sommes peut-être passés à côté sans le voir. Dire que l’inquiétude nous ronge si souvent alors qu’un aperçu du but est sous nos yeux depuis le début.

Parce que, la fin du voyage, ce n’est pas seulement le village ni même l’église devant nous. Au long de notre vie de tous les jours, à travers la vie de l’Église, c’est le Ciel qui vient à nous et que nous sommes invités à rejoindre. Le Christ est la vraie lumière qui vient pour conduire chacun à son Père.

Un beau jour du printemps 1866, en posant son chevalet et sa boîte à couleurs au pied de la colline de Marissel à Beauvais, Jean-Baptiste Corot ignorait sûrement qu’il nous encouragerait à suivre le Seigneur Jésus. C’est pourtant cette grâce qui nous est offerte aujourd’hui.

Après cela, Jésus sortit

et remarqua un publicain

(c’est-à-dire un collecteur d’impôts)

du nom de Lévi

assis au bureau des impôts.

Il lui dit : “Suis-moi.”

Abandonnant tout,

l’homme se leva ;

et il le suivait.

(Matthieu 5, 27-28)

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🖼 L’église de Marissel

Jean-Baptiste COROT, 1866