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La Crainte du mendiant

  • Photo du rédacteur: Mathieu DEVRED
    Mathieu DEVRED
  • 8 avr. 2020
  • 1 min de lecture

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Neuvaine à l’Esprit Saint

François s'est abandonné à l'Amour de Dieu. Plus il s'est laissé dépouillé, plus il a pris conscience de la grandeur du Créateur. Et ça ne lui fait pas peur. Ça ne lui fait plus peur. Cette grandeur, il s'en émerveille. Il n'en est pas jaloux. Il ne lui manque rien puisqu'il appartient à Celui qui donne tout. Il aime être ce mendiant.


François se rappelle l'Enfant de la Crèche. Ce nouveau-né déposé dans une mangeoire. Entre le boeuf et l'âne. Aujourd'hui, lui, c'est dans les bras d'un ange qu'il repose. Quelle grandeur que celle de Dieu ! Il n'a aucune inquiétude à naître dans de la paille. Il n'a aucune appréhension à nous accueillir dans son Éternité. Dans sa gloire.


La Crainte de Dieu, ce n'est rien d'autre que cet émerveillement. L'Esprit nous ouvre la porte de l'humilité et d'une certaine pauvreté. N'ayons pas peut d'entrer. Et de nous abandonner.


Seigneur, je n'ai pas le coeur fier

ni le regard ambitieux ;

je ne poursuis ni grands desseins,

ni merveilles qui me dépassent.

Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ;

mon âme est en moi comme un enfant,

comme un petit enfant contre sa mère.

Attends le Seigneur, Israël,

maintenant et à jamais.

(Psaume 130, 1-3)

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L’Extase de saint François

Le Caravage, 1597

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