Beau projet

La scène est grandiose. Les couleurs sont vives. La nature luxuriante. Un arbre se détache au milieu de la scène. Il est plus lumineux. Les oiseaux et autres animaux y sont resplendissants. Cet arbre illuminé, c’est la présence même de Dieu. L’Arbre au fruit défendu, c’est une présence. La Présence. Adam et Ève ne sont pas Dieu. Mais ils reçoivent tout de lui.

Alors que cette réalité est extraordinaire, le diable est en train de leur mentir. Sous l’apparence du serpent, il cherche à les mettre en concurrence avec le Créateur. La première femme tend déjà le fruit à son mari. Ce geste est ridicule tant il passe à côté de la réalité de l’Amour de Dieu. D’ailleurs, sur une branche, un singe est en train d’imiter le geste de nos premiers parents.

Mais l’ombre du péché originel n’arrive pas à masquer la beauté du projet de Dieu. Son projet pour l’humanité est beau et il le restera.

À voir ton ciel,

ouvrage de tes doigts,

la lune et les étoiles

que tu fixas,

qu'est-ce que l'homme

pour que tu penses à lui,

le fils d'un homme,

que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu

un peu moindre qu'un dieu,

le couronnant

de gloire et d'honneur ;

tu l'établis sur les œuvres

de tes mains,

tu mets toute chose

à ses pieds :

les troupeaux de bœufs

et de brebis,

et même les bêtes sauvages,

les oiseaux du ciel

et les poissons de la mer,

tout ce qui va son chemin

dans les eaux.

(Psaume 8)

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Adam et Ève au jardin d’Eden

Johann Wenzel PETER, 1800-1829

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