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  • Photo du rédacteurMathieu DEVRED

L’Intelligence des pèlerins

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Neuvaine à l’Esprit Saint


Oh qu’il est facile de s’imaginer comment devraient être les choses. Chacun à son opinion, sa vision. Cela sera mieux comme-ci. Vivement qu’on puisse avoir ça. Et, quitte à choisir, autant que tout se passe comme on en a l’habitude.

De même, nous avons aussi notre avis sur Dieu. Et nous nous mettons à en parler comme d’un objet. Un simple sujet de discussion. Un thème de désaccord. Ou un bien de consommation. Pauvres fous que nous sommes !

Le couple de pèlerins, ces marcheurs aux pieds crasseux, eux ne s’y trompent pas. Ils ont cherché. Ils sont sortis de chez eux. Ils se sont déplacés. Peu importe, le confort perdu. Peu importe, les risques encourus.


Au long des kilomètres, ils ont déposé leurs bagages. Leurs fardeaux, aussi. Les armures, trop lourdes, sont restées à la maison.


Et aujourd’hui, ils ne s’y trompent pas. Dans cette femme presque quelconque, ils reconnaissent la Reine des Cieux. Et dans le petit, un peu grassouillet, ils savent que c’est Dieu qui vient à eux.


Oh qu’elle est belle l’intelligence de ces deux pèlerins !

Un scribe qui avait entendu la discussion,

et remarqué que Jésus avait bien répondu,

s’avança pour lui demander :

« Quel est le premier de tous les commandements ? »

Jésus lui fit cette réponse :

« Voici le premier : Écoute, Israël :

le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. 

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu

de tout ton cœur, de toute ton âme,

de tout ton esprit et de toute ta force. 

Et voici le second :

Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Il n’y a pas de commandement

plus grand que ceux-là. »

Le scribe reprit :

« Fort bien, Maître, tu as dit vrai :

Dieu est l’Unique

et il n’y en a pas d’autre que lui.

L’aimer de tout son cœur,

de toute son intelligence, de toute sa force,

et aimer son prochain comme soi-même,

vaut mieux que toute offrande

d’holocaustes et de sacrifices. »

Jésus, voyant qu’il avait fait

une remarque judicieuse, lui dit :

« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »

Et personne n’osait plus l’interroger.

(Marc 12, 28-34)

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La Madone des pèlerins

Le Caravage, 1604-1606

Pour retourner à la présentation

de la neuvaine, cliquez ici.

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