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Neuvaine à l’Esprit Saint
Jésus n'est plus un bébé. Et si sa mère le soutient, ce n'est pas pour lui apprendre à marcher. D'ailleurs, cela fait un moment qu'il galope ! Non, si elle l'accompagne, c'est pour fouler l'antique serpent. Dans la confiance, le petit peut poser son pied sur celui de la Vierge très Pure. Ensemble, ils terrassent le Mal.
La piété reçue de l'Esprit Saint, ce n'est pas un vague sentiment religieux. Ce n'est pas l'émotion d'une expérience spirituelle douteuse. Ce don nous fait entrer dans une expérience toute particulière. Il nous fait reconnaître que Dieu est un Père pour nous. Il nous donne d'apprendre à avancer dans la confiance. Cette confiance de l'enfant. L'enjeu est de taille : devenir fils dans le Fils !
La présence bienveillante d'Anne, la grand-mère de Jésus, témoigne d'une dimension fondamentale. Dans la vie de foi, l'autre devient un frère. Une famille prend forme. Une famille qui se réjouit de ses racines. Des racines qui sont, en fait, un fleuve d'eau vive. Cette source, c'est la tendresse reçue du Père. Un amour qu'aucun mal ne peut abîmer.
Béni soit le Seigneur
qui entend la voix de ma prière !
Le Seigneur est ma force et mon rempart ;
à lui, mon cœur fait confiance :
il m'a guéri, ma chair a refleuri,
mes chants lui rendent grâce.
Le Seigneur est la force de son peuple,
le refuge et le salut de son messie.
Sauve ton peuple, bénis ton héritage,
veille sur lui, porte-le toujours.
(Psaume 27, 6-9)
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La Madone des palefreniers
Le Caravage, 1605-1606
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